La Tarte Tropézienne. On ne la présente plus, si ?
C’est l’histoire d’une recette d’origine familiale du pâtissier polonais Alexandre Micka.
La petite histoire
Arrivé en Provence en 1952, Alexandre Micka, pâtissier d’origine polonaise, décida d’ouvrir une boulangerie pâtisserie à Saint-Tropez. Il a apporté de Pologne la recette d’un gâteau brioché à la crème de sa grand-mère qu’il vend dans sa pâtisserie.
En 1955, le film « Et Dieu… créa la femme » de Roger Vadim est tourné à Saint-Tropez. Alexandre Micka est chargé de réaliser les repas pour toute l’équipe. Il présente sa tarte. Brigitte Bardot lui suggère de la nommer «Tarte de Saint-Tropez». Le pâtissier, lui, opte pour « tarte tropézienne ». Dans la foulée, il déposa la marque et le brevet de fabrication.
Malin le pâtissier !
La Tarte Tropézienne est aujourd’hui une entreprise familiale et moderne dirigée par Albert Dufrêne.
Les ingrédients
La tarte tropézienne est un gâteau monté à partir d’une brioche au sucre, fendue en deux au niveau de sa taille, et garnie d’une crème. Mais quel type de crème ? Crème pâtissière, au beurre ou peut-être encore diplomate ?
La recette confidentielle
Lorsqu’en 1985, Albert Dufrêne succède à Alexandre Micka, ce dernier lui remet la recette écrite à la main sur un fond de tarte en carton qui, depuis, est consignée dans une petite boîte en métal qui elle-même est rangée soigneusement dans un coffre. Pas plus de trois personnes connaissent la recette confidentielle qui à elle seule a construit la renommée de cette Maison.
Chaque jour, la crème de la Tarte Tropézienne est confectionnée dans la plus grande confidentialité dans le laboratoire de Cogolin. Un savoir-faire unique est nécessaire pour réaliser ce délicat mélange de deux crèmes différentes disposé ensuite au cœur d’une brioche moelleuse parsemée d’une pluie de grains de sucre croquants.
Aujourd’hui, la fameuse Tarte tropézienne est déclinée dans plusieurs versions dont deux aux fruits (fraises et framboises) qui lui apportent fraîcheur.
Yummy !